3 janvier 2020
C’est un fait acquis, les études se suivent, se ressemblent et décrivent la même réalité : les personnes, dans une écrasante majorité, souhaitent continuer à vivre à domicile même en cas de diminution de leur autonomie.
Le rapport Libault avait bien mis en lumière cette priorité en proposant plusieurs mesures que nous partageons. Depuis la remise de ce dernier, force est de constater que la situation n’a pas évolué. La loi sur la dépendance promise par le Président de la République pour 2019 ne verra pas le jour cette année, et les premières mesures qui filtrent du PLFSS 2020 ne rendent pas le secteur optimiste.
En effet, seulement 50 millions d’euros seraient fléchés vers l’aide à domicile, là où il faudrait à minima 250 millions d’euros pour que l’ensemble des bas salaires soient au moins au niveau du SMIC.
Aujourd’hui, nous constatons encore que l’aide à domicile est à bout de souffle en raison d’un sous financement chronique et des difficultés de recrutement qui s’accentuent d’année en année. Derrière cette réalité économique, il y a surtout des personnes fragiles qui ne bénéficient pas d’un accompagnement à la hauteur de leurs besoins et cela est inadmissible.
Il est donc essentiel qu’une prise de conscience sur l’urgence de la situation se fasse de la part des pouvoirs publics. Il est temps de passer aux actes !
En effet, il n’est plus possible de féliciter les acteurs en indiquant que leurs missions sont indispensables à la cohésion sociale, sans leur donner les moyens d’agir.
Adessadomicile propose un modèle d’accompagnement à domicile qui va largement au-delà du soin et de l’aide aux actes essentiels de la vie des personnes pour permettre aux personnes non seulement de rester à leur domicile, mais surtout de s’y épanouir grâce à un ensemble d’accompagnements.